Pain, éducation, liberté de Petros Markaris
ISBN : 978-8-75-785174-6 Un titre comme un slogan pour une politique recentrée sur l'essentiel. Sans aucun doute le plus déjanté, le plus farfelu et donc le meilleur des Markaris. On frise le fantastique. Un fils fait tuer son père et deux de ses amis; anciens héros de l'occupation de Polytechnique en 1974, ils ont transformé leur résistance en mafia qui vit sur la rente. Féroce. Comme nos anciens trotskistes de 1968, reconvertis dans le business et la politique. Très bien vu. Dernier truc, il fait abandonner l'euro pour revenir à la drachme de manière tellement réaliste, que je me suis gratté la tête, avais-je loupé un épisode ou étais-je tombé dans un monde parallèle ? Citations : En page 14 : Quoi qu'il en soit, nous nous sommes mis d'accord sur la vieille sentence de mon père : « Qui vit d'espoir meurt dans sa merde. ». Très célèbre en Italie : Chi vive sperendo, more cagando