La proposition de Nino Filastò, écrivain, avocat, humaniste...
C'est
en lisant « le pays de l'horizon lointain » d'Alain Gnaedig, où il fait
allusion à « la modeste proposition » de Jonathan Swift que je me suis
gratté la tête pour retrouver quand j'avais croisé pour la première fois
fois ce texte hallucinant. C'était un italien, un giallo italien. Avec
cet seule certitude, j'ai fouillé le coin littérature italienne et par
miracle Nino Filastò est tout de suite apparu. Facile, le bouquin
s'appelait « La proposition ». L'enquête était close, mes souvenirs
étaient bons. Évidemment j'ai feuilleté. Près d'un quart de siècle me
séparait de ma première lecture. Et c'était un bon souvenir. Un livre
mixte, à voile et à vapeur. Mi noir, mi science-fiction. Ambiance « Les
androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » à l'italienne.
C'est un livre excellent, cruel et drôle, encore plus d'actualité aujourd'hui qu'hier. Dernière information, pour ne pas mourir idiot - avec le Covid-19, on reste prudent -, le titre complet du pamphlet de Swift, offert en annexe, c'est « Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres d'être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public ». Bon appétit !
C'est un livre excellent, cruel et drôle, encore plus d'actualité aujourd'hui qu'hier. Dernière information, pour ne pas mourir idiot - avec le Covid-19, on reste prudent -, le titre complet du pamphlet de Swift, offert en annexe, c'est « Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres d'être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public ». Bon appétit !
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