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Affichage des articles associés au libellé extrême-droite

L"effondrement, c'est maintenant

 Après avoir nié l'évidence du changement climatique pendant un demi-siècle, les éditorialistes nient la survenue possible d'un collapse. Mais pauvres pommes, nous y sommes déjà et profond. Une pandémie mondiale, des virus et des maladies tropicales partout, une guerre féroce en Europe entre nationalistes d'extrême-droite, une pénurie d'eau, et une épidémie d'obèses dans les pays riches et des morts par milliers de famine dans les pays pauvres. Politiquement les nazis ont pris le pouvoir en Suède et les fascistes sont de retour en Italie. Les États-unis sont proche de la guerre civile, les Républicains étant visiblement en train de faire sécession. Je passe vite sur les pénuries d'énergie qui sont paradoxalement une bonne nouvelle, mais qui vont contribuer à désorganiser la société capitaliste. Pour le cas particulier de la France, son système de santé est à l'agonie et les mesures prises semblent plus aggraver la situation qu'y remédier. Notre taux de m

Livre à ne pas lire, «Guerre», du collaborateur nauséabond

 C'est le brouillon d'un pamphlet haineux et raciste, dans une édition bâclée, faussée volontairement, qui ne présente qu'un intérêt historique et donc pour les chercheurs et les étudiants. Accessoirement engraisser les héritiers, – pas par le sang certes, mais ils ont bien hérité de la turpitude du collabo antisémite –, est une faute morale évidente. Pour en savoir plus : https://www.en-attendant-nadeau.fr/2022/05/05/guerre-lire-celine/

Les petits pois sont rouges !

 Meurtre aux poissons rouges — Camilleri & Lucarelli — Fleuve noir Nov 2011 traduit par Serge Quadruppani titre original : Acqua in bocca Le sage montre la lune et l'imbécile regarde le doigt. Ainsi les critiques babelioteux, fascinés par les poissons rouges et les seins de Betta, sont restés aveugles à l'essentiel, la dénonciation de la collusion de la mafia et du pouvoir. Stratégie qui empoisonne l'Italie depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Et qui éclaire l'impunité des nervis fascistes et l'emprise de la pieuvre sur la société transalpine.

Démons sur la baie des anges

 Après les chiens — Michèle Pedinielli — Édition de l'aube 2019 Polar sur Nice. Une ville pas si gentille. Une ville semblable à Vichy, avec un passé plaqué or d'émigrés chics et un présent paupérisé avec des migrants choqués. Ville phare, ville leurre, ville d'échouage, d'Anglais aristocratiques et de Russes blancs au passé clinquant des années vingt puis d'Africains basanés à l'avenir troublé dès les années soixante. Ville séduite par des nervis aux doigts crochus et fascinée par le faste en toc d'une extrême droite chatoyante à la couleur caméléon. Une gastronomie véganisée, socca et salade niçoise du terroir, caviardant la porchetta et renvoyant la bella poutina aux limbes préhistoriques. Une privée, ex-alcoolo toujours toxico, virevoltant sur sa Vespa et sur les réseaux sociaux. Une enquête sur un SDF d'Érythrée ayant échappé à la noyade mais pas à la bastonnade. Comme chez Tarentino, le noir cause teuton et les coupables sont des agités du bocal ob

Antivax, crécelle et entonnoir

E.C. mon voisin de blog à écrit un billet plein d'humour, sur l'appli crécelle pour remplacer le passe sanitaire. Avec l'antienne sur la liberté.  Les antivax diffusent le coronavirus, et en même temps le virus de la connerie, le virus du nationalisme et le virus de l'extrême droite. Je ne défilerai pas avec Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan et Martine Wonner. La liberté de contaminer son prochain est aussi sympathique que la liberté de gazer des nazis. Brassens, mon chanteur préféré, a renvoyé dos à dos les oncles Martin et Gaston malgré l'épaisse fumée sortie d'Auschwitz. Plutôt que la crécelle, je suggère le port obligatoire de l'entonnoir pour les antivax.