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Affichage des articles associés au libellé homosexualité

Walking on the wrong side of his shoes, good bye Simone...

 Walk on the wild side — Nelson Algren — FSG 1956 Critique sur Babelio de blandine5674 : Comment arriver à être quelqu'un, à faire de l'argent alors que Dove ne sait pas lire et vient d'un milieu pauvre ? Nous sommes en 1930 au Texas. Un beau matin, il part de chez lui. Ses pas l'emmèneront en Louisane après bien des déboires, des magouilles et des rencontres. Alcool, bordel, trafic, prison. Beaucoup de personnages au début, des situations pas toujours faciles à comprendre, des dialogues amusants. Un bon roman détente dans le contexte de l'Amérique de l'époque. Ça me troue le cul que l'on puisse qualifier Walking on the wild side de bon roman détente avec des dialogues amusants. Sans savoir qui était Algren, à qui était dédicacé le livre et en en ignorant en même temps Lou Reed et Edward Dmytrick. Je ne pensais pas qu'on puisse marcher à côté de ses pompes à ce point. Ça plane pour moi est sans doute la ritournelle de fond des marcheurs triple zéro de no

Rambo perd la boussole

Chasse à l'homme — Jean-Bernard Pouy & Patrick Raynal — Mille et une nuits 03/2000   Un cadavre exquis et sulfureux de deux pros du polar. Une course de relais, – 2000 signes chacun –, pour nous amener à l'inattendu. La traque et la trique. Mais ne dévoilons pas le traquenard des deux compères malicieux et irrespectueux. L'entourloupe littéraire laissera deux soldats au tas et libérera deux gars qui poseront le barda. Une nouvelle déboussolée du duo doué à retirer gaiement d'urgence.   Extraits :  – Il faut qu'il parle, Casanova. C'est tout ce que vous avez à savoir. – Vous me rappelez mon premier sergent. Vous savez ce qu'il disait ? – Chercher à comprendre, c'est commencer à désobéir. C'est ça, hein ? On a eu le même, Casanova. On a tous eu le même. (page 9)   Une balle dans la nuque et tout serait réglé. La conscience, après tout, n'est pas fournie aux flics avec le barda. (page 39)

Les Sissies sont ici

Thomas Savage  –  Le Pouvoir du chien  –  10/18 Fév 2004 Encore un livre désagréable, plein de malveillance et de ressentiment. Aucun personnage sympathique. Une alcoolique froussarde. Un homme bon avec un « b » comme dans coccinelle. Un homme intelligent qui ferait passer Himmler pour un mec plaisant. Et un garçon qui a, de la médecine, une vue analogue à celle de Mengele pour rester dans la même époque. C'est un livre sur la chiennerie. Un trait de caractère d'humain, aucun médor n'en est pourvu. Évidemment, il m'a donné furieusement envie de lire un autre Savage, en particulier « I Heard My Sister Speak My Name ». Encore un bravo pour la brillante postface d'Annie Proulx. Extrait : Peu d'êtres humains, pensa-t-il, comprennent beaucoup de choses ; et les femmes encore moins que les autres. (page 287)