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Affichage des articles associés au libellé libéralisme

Quinze ans après

 Le sang nouveau est arrivé — Patrick Declerck — Folio 10/2007 Ayant écouté Declerck pérorer sur Nietzsche fin septembre sur France cul, j'ai fait l'emplette de quatre livres du sus-dit. J'ai commencé par le plus fin. Pas déçu. Ça remue. Et rien ne s'améliore quinze ans après. Au contraire, la machine à broyer le hors norme tourne de plus en plus vite. Avec la même langue de bois : c'est leur choix ! Le SDF choisit l'hypothermie, le migrant la noyade et le chômeur le suicide. Mais c'est la rançon de la société du progrès. Le libéral reste droit dans ses bottes. Extrait : Et derrière nos bienveillantes démocraties, se cache, mutique, mais vigilante, une totalitaire obligation : Citoyen sera productif ou, lentement, et passivement, et sans bruit, mis à mort. Que l’on ne s’y trompe pas. La souffrance des pauvres et des fous est organisée, mise en scène, et nécessaire. L’ordre social est à ce prix. (page 106)  Quel contrat social ? Où est-il ce parchemin de m

Rien ne va plus !

 Sombre complice — Jim Nisbet – Rivages/noir 10/2005 Sombre polar. Banerjhee est un époux attentionné, un père responsable, un chimiste exceptionnel, un employé loyal et un citoyen respectueux des lois. Las, les financiers libéraux l'expulseront de son job et la poisse au cul verdâtre le mènera au mauvais endroit, là où les frontières entre flics et voyous sont bien trop flous. Les jeux sont faits. Rien ne va plus. Un livre plein de nostalgie et d'ironie sur une société absurde et dure qui nous pousse vers la dernière sortie. Extrait : Garder rancune, c'est comme laisser vivre quelqu'un dans sa tête gratos, sans loyer à payer. Panneau vu au bord de la route à Ogeden, Caroline du Nord. (page 11)

RSA : Arbeit macht frei

 Point Goldwin dès le titre, les néolibéraux m'inspirent.

Article 24, protégeons nos policiers en danger !

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  Photo piquée à Claro https://towardgrace.blogspot.com/2020/11/ce-que-lon-ne-devrait-pas-voir-faut-il.html#comment-form    Choquant, on voit son nombril. On comprend le malheureux policier qui repousse l'odieuse pécheresse. Brice Couturier a raison, loi équilibrée pour un flic droit dans ses bottes.