La course de l'oursin, le soir, au-dessous des jonques...

 Autobiographie d'un poulpe — Vinciane Despret Actes Sud 04/2021


Amusant. Les murs en merde cubique de wombats sont-ils des créations littéraires ? Des combats contre l'oubli ? Troublant. Les écrits vains sont-ils le produit de la métempsychose de marsupiaux australiens ? Oscillation sans cesse rebondissante entre gag surréaliste et recherche décalée enfin débarrassée d'un anthropomorphisme aussi pesant qu'omniprésent. Décodage ou des conneries, là est la question. À chaque lecteur sa traduction du leurre à l'encre de seiche assurément d'une poésie aussi zoologique que logique. Pour ma part ma conversion est faite, au poulpe je crois.


Extrait :

Le biologiste du début du siècle du XXe siècle Jakob von Uexküll disait que, lorsqu'un chien court, il meut ses pattes alors que, lorsqu'un oursin court, ses pattes le meuvent. (page 91)

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