Le jour de demain de Dédé la science infuse...
Dimanche matin, matinée débat sur France Cul. Brice Couturier, Dominique Reynié et l'inoxydable Ockrent versus Bertrand Badie.
Trois atterrants raidis dans leur certitudes contre un seul Badie. C'est la proportion normale et normalement ça va mal se passer après. Après quoi ? Après le Covid-19, bien sûr. C'est Brice qui a mitraillé le plus. Pêle-mêle, ces feignants de français payés à rien foutre, il faut que ça cesse ! le monde de Dickens revient avec ses pauvres rendus paresseux par l'aumône. Les incitations écologiques, insupportable ! ça casse la croissance. Toute les réglementations qui freinent la production, a bannir ! vivement la semaine de soixante heures et le travail dès quatorze ans. Et enfin la santé, surtout ne pas se ruiner pour la santé ! c'est bien connu le remède est pire que le mal.
Serrez les dents et bossez ! Forever T I N A !
Il ne l'a pas dit, mais il l'a pensé si fort que je l'ai entendu : si on peut se débarrasser de quelques inutiles couteux ! tant mieux. Les vieux, les obèses, les chroniques comme les diabétiques, le virus travaille avec le sens de l'économie. Et du rétablissement des comptes et c'est ça qui compte. Une empathie mengelienne ou garrettienne. A la tienne Michel, un peu d'euthanasie naturelle, c'est écologique.
A côté Reynié faisait figure de modéré. Un centriste. Un passeur de brosse à reluire. Le pouvoir ne pouvait prévoir !
Les pandémies, c'est le doigt de Dieu peut-être. Mais dans l'œil ! Ça aveugle. Et les coréens, les japonais et les allemands qui ont des masques, des tests et des lits d'hôpitaux, c'est parce qu'ils sont extra-lucides. Le pays du soleil levant regorge de Madame Soleil !
Bertrand Badie s'étranglait d'indignation tout seul. Si les règles du jeu changent, - et ça fait plus de trente ans qu'elles ont vachement changé -, on a le droit et même le devoir d'envisager les conséquences. Et après trente ans de Monopoly, on a si bien désindustrialisé la France, asphyxié la recherche publique et étranglé les hôpitaux et les universités que les marges de manœuvres sont réduites, pour sûr.
Le pouvoir rend autiste ou sourdingue, pourtant les soignants râlent fort depuis longtemps.
L'après Covid-19, pour autant qu'il y ait un, - on n'a toujours pas de vaccin pour le sida après quarante ans, patience -, risque d'être bien sanglant.
Trois atterrants raidis dans leur certitudes contre un seul Badie. C'est la proportion normale et normalement ça va mal se passer après. Après quoi ? Après le Covid-19, bien sûr. C'est Brice qui a mitraillé le plus. Pêle-mêle, ces feignants de français payés à rien foutre, il faut que ça cesse ! le monde de Dickens revient avec ses pauvres rendus paresseux par l'aumône. Les incitations écologiques, insupportable ! ça casse la croissance. Toute les réglementations qui freinent la production, a bannir ! vivement la semaine de soixante heures et le travail dès quatorze ans. Et enfin la santé, surtout ne pas se ruiner pour la santé ! c'est bien connu le remède est pire que le mal.
Serrez les dents et bossez ! Forever T I N A !
Il ne l'a pas dit, mais il l'a pensé si fort que je l'ai entendu : si on peut se débarrasser de quelques inutiles couteux ! tant mieux. Les vieux, les obèses, les chroniques comme les diabétiques, le virus travaille avec le sens de l'économie. Et du rétablissement des comptes et c'est ça qui compte. Une empathie mengelienne ou garrettienne. A la tienne Michel, un peu d'euthanasie naturelle, c'est écologique.
A côté Reynié faisait figure de modéré. Un centriste. Un passeur de brosse à reluire. Le pouvoir ne pouvait prévoir !
Les pandémies, c'est le doigt de Dieu peut-être. Mais dans l'œil ! Ça aveugle. Et les coréens, les japonais et les allemands qui ont des masques, des tests et des lits d'hôpitaux, c'est parce qu'ils sont extra-lucides. Le pays du soleil levant regorge de Madame Soleil !
Bertrand Badie s'étranglait d'indignation tout seul. Si les règles du jeu changent, - et ça fait plus de trente ans qu'elles ont vachement changé -, on a le droit et même le devoir d'envisager les conséquences. Et après trente ans de Monopoly, on a si bien désindustrialisé la France, asphyxié la recherche publique et étranglé les hôpitaux et les universités que les marges de manœuvres sont réduites, pour sûr.
Le pouvoir rend autiste ou sourdingue, pourtant les soignants râlent fort depuis longtemps.
L'après Covid-19, pour autant qu'il y ait un, - on n'a toujours pas de vaccin pour le sida après quarante ans, patience -, risque d'être bien sanglant.
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