C'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses...

Finkielkraut est bien plus qu'un nouveau philosophe. Bien plus qu'un idéologue réactionnaire. C'est un paradigme universel. Assez simple, voir même simplet, c'est un adorateur de l'unique. Un problème ? Une seule cause, une seule solution et surtout  une seule méthode.

 Alignez-vous que diable !

Il pérorait récemment sur une chaîne publique pour exprimer son désaccord sur le protocole du professeur Raoult. L'expert universel s'est indigné qu'on utilise une molécule dangereuse sans essai clinique réglementaire. Il feint d'ignorer que le produit a soixante ans et qu'il est utilisé quotidiennement par des millions de malades.Le bon docteur Finkielkraut sait qu'il n'y a qu'une seule méthode acceptable et bien sûr, c'est celle de l'industrie pharmaceutique. Les mêmes qui de la Thalidomide au Médiator ont toujours fait de la sécurité du malade leur principe premier.

TINA : There Is No Alternative

Que ce soit l'économie, la médecine, ou l'agriculture il faut un modèle unique. Pas le meilleur, pas le plus humain mais le plus rentable pour la petite poignée de profiteurs. Tout ce qui s'écarte de ce principe est fatalement condamnable a priori.
Et Finkielkraut est le chef d'une harka charger de défendre ce monde merveilleux quand bien même il se délite sous nos yeux.

Les statistiques sont un instrument souvent sournois et nécessite une grande prudence. Les bouses paraissent moins nombreuses à Marseille que dans les autres enclos. Si dans les mois qui viennent, la courbe se confirme, j'espère que nos mercenaires sauront se rappeler du protocole du seppuku.

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